Ezra: mon serpent, mon amie

le 25 mars 2008
6h52 du matin

Je me réveille en jetant un coup d'oeil au mon reveil. Six heures cinquante deux du MATIN! J'ai raté mon bus. Je fonce à m'habiller, puis, je réveille mon père de me conduire à l'école. Il n'est pas heureux du tout. Ma mère crie, "Quoi? NON! Il ne va pas faire deux voyages à cette côté de ville! Il faut que tu attends!" Et je lui réponds, "Mais je ne peux pas avoir un absence qui n'est pas excusé!"


"Tant pis!"

Je veux pleurer.


Cinq minutes plus tard, mon père me dit qu'il va m'amener à l'école avant 7h25 du matin. Mais il commence à faire du café (mes parents ne peuvent pas fonctioner sans leur café du matin....), et maintenat il est 7h05.


"Dêpeche-toi!" je crie à mon père. Je suis en mauvaise humuer, comme mes parents. "C'est pas ma faute si tu t'es reveillé trop tard; si tu arrives à l'école en retard, c'est ta problème."


Il a rasion, malhereusement. Il faut l'accepter, ce fait.


7h30 du matin


J'arrive en classe. Je m'excuse à Mlle Rux, qui me dit, "T'en fais pas; tu n'es jamais en retard; je comprends que tu avait un accident."

Je veux pleurer de nouveau, mais cet fois je suis plutôt hereuse.


10h50 du matin

Dans mes mains je tiens mon serpent Ezra, qui est une couleuvre tachetée (milk snake). Elle est enveloppée autour mes doigts. Quand je la tiens, je me sens un peu plus hereuse, commes mes problèmes n'existent pas...même si c'est seulement pour une heure ou moins. J'aime soigner cet serpent qui est sympa, qui est adorable comme tout. Il y a des gens qui auraient peur d'elle, mais elle est très gentille. Elle reste immobile sur ma main, contente, heureuse. Je recoule des mots doux et calme à mon serpent. Elle ne peut pas me comprendre, mais je m'en fiche; je lui parle comme un bébé; elle est mon chouchou. Le temps s'arrêtent. Il y a quelquechose qui me guéri; c'est elle, Ezra, qui me guéri. Elle m'aime; elle ne me juge pas.


Et je me rends compte du fait que ce jour n'est plus mauvais.



C'est curieux. Les animaux peuvent être nos amis les plus loyals. Il ne faut pas se comporter dans une manière spécial, ou s'habiller bien. Tant que l'on les soigne, ils nous aiment. Ça, c'est maginfique.